Une maison du Ferret, située non loin de la Pointe, entre pins et Bassin. Pensé dans les années 60, l’ensemble manque d’ouvertures. Seul l’étage qui accueille les pièces à vivre dispose d’une baie vitrée. Ailleurs, le jour n’entre pas ou trop peu. Et, les chambres, logées au rez-de-chaussée, manquent tout particulièrement de luminosité.
Le projet ouvre cette structure de béton d’un autre temps. L’ensemble s’allège. Sa silhouette s’affine jusque dans l’épaisseur du toit, entièrement redessiné. Partout, on joue sur les transparences, nées de la création d’ouvertures et de lignes nouvelles. De même, les marches de l’escalier extérieur, ancrées directement dans la façade, n’impriment plus sur le bâtiment qu’une empreinte discrète.
Les parois s’effacent. À l’étage, le salon se noie dans les arbres avec en arrière-plan les reflets des eaux du Bassin. Cette transformation ouvre également la partie nuit qui se dévoile à présent derrière une succession de grandes baies vitrées. Les chambres s’animent des couleurs de l’extérieur. Les nuances de vert et de sable du jardin viennent teinter leurs parois immaculées.
Réalisé avec Atelier d’Architecture Bois
Photos – Agnès Clotis
Maîtrise d’ouvrage : privée
Surface : 155m2
Mission : complète
Livraison : juillet 2017